A l’heure où le numérique bouleverse tous les secteurs, l’industrie automobile traditionnelle se transforme et adopte de nouveaux processus. En perpétuelle évolution, les nouvelles technologies poussent aujourd’hui les constructeurs et les éditeurs de logiciels à imaginer la voiture de demain, autonome et connectée. Syntec Numérique et l’institut de sondage Odoxa ont donc interrogé les Français sur cette innovation majeure.

Loin de penser que ce type de véhicule relève du cinéma et de la science-fiction, une majorité de la population estime au contraire que l’industrialisation est inévitable et les bénéfices nombreux.

Les Français et la voiture autonome

  • 34 % estiment que les voitures autonomes seront généralisées au plus grand nombre à partir de 2030.
  • La sécurité est le principal avantage pour 40 % de la population.
  • La responsabilité légale en cas d’accident est en revanche la principale limite pour 45 % des Français.

 

Une généralisation de la voiture autonome d’ici une quinzaine d’années

57 % des Français l’affirment, la voiture autonome sera un jour généralisée au plus grand nombre. Sur l’échéance en revanche, ils sont plus réservés : 5 % y croient d’ici 2020, 18 % d’ici 2030 mais le plus gros contingent (34 %) n’imagine pas les routes françaises sillonnées par des voitures intelligentes et connectées avant 2030 minimum. Actuellement, près d’un tiers d’entre eux (36 %) se sentirait à l’aise à l’idée d’être assis à la place du conducteur sans avoir à tenir le volant.

 

Une meilleure sécurité, moins d’embouteillages et de problèmes de stationnement 

Seuls 17 % des Français voient en la voiture connectée l’avantage de pouvoir pratiquer de nouvelles activités pendant le trajet. Ils sont pragmatiques : elle sert avant tout à se déplacer.

Ils attendent de cette innovation une plus grande sécurité, les erreurs humaines étant éliminées (40%), mais aussi une simplification des problèmes de stationnement, la voiture ayant la capacité de les déposer pour aller se garer plus loin (32 %).