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Avec la transformation du CPF en véritable compte-épargne formation numérique, Syntec Numérique se félicite de la reprise d’une de ses propositions par le gouvernement.
Suite aux annonces de Muriel Pénicaud, Ministre du travail, qui présentait lundi matin les contours de la future réforme, Syntec Numérique ne peut que se réjouir de l’impulsion donnée par le Gouvernement pour « agiliser » notre système de formation professionnelle et l’adapter aux enjeux de la transformation numérique en cours et aux mutations économiques qui en découlent.
Alors que rien n’avait véritablement bougé en matière de formation depuis 50 ans, du fait de réformes trop souvent optiques, le Gouvernement se donne désormais les moyens de réaliser une réforme historique.
Cette réforme va notamment permettre de mobiliser les nouveaux outils numériques afin de mieux préparer les actifs à la transformation des compétences exigées par une économie en pleine mutation, favoriser la reconversion professionnelle et la mobilité d’un secteur à l’autre ou d’un métier à l’autre tout en facilitant le retour à l’emploi.
Syntec Numérique ne peut que se féliciter de la reprise par le Gouvernement de sa proposition de numériser le compte-épargne formation (CPF) afin d’en faire un vrai compte épargne formation individualisé, monétaire, potentiellement abondé par l’entreprise et par la personne et directement branché sur l’offre de formation, grâce à une application mobile accessible.
Il sera possible en quelques clics de mobiliser ses droits, de choisir sa formation et d’en effectuer le paiement directement et sans intermédiaire. Pour chaque formation, l’application devra préciser le taux d’insertion dans l’emploi et fournir divers éclairages pour faire ces choix.
Concernant la gouvernance du futur système, Syntec Numérique reste cependant attentif au transfert de la collecte des fonds de la formation aux URSSAF et celui de la péréquation interprofessionnelle à la nouvelle agence France Compétence, c’est-à-dire l’Etat, qui prendra le contrôle de la redistribution des sommes collectées. Or, pour les entreprises rassemblées au sein des organisations professionnelles comme Syntec Numérique qui connaissent une forte croissance de leur masse salariale, il existe un risque que les sommes collectées ne leur soient pas intégralement reversées.
Pour Godefroy de Bentzmann, Président de Syntec Numérique, «On ne peut plus former aux métiers du 21ème siècle avec un système kafkaïen et illisible hérité des Trente Glorieuses et de la loi de 1971. Il convient cependant de préserver un équilibre entre les choix de l’individu, les besoins en compétences des entreprises et la régulation du système par l’Etat. »
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