Qu’il s’agisse de la mission » Lemoine », de l’étude annuelle du Conseil d’Etat, de l’agenda numérique de la nouvelle Commission européenne… la France et l’Union européenne se mettent à l’heure du numérique pour démontrer les possibilités infinies de la transformation numérique. Ils créent avec nous l’industrie du futur et nous écrivons le futur de notre industrie.

Ce futur passera par les technologies de l’embarqué, dans lesquelles la France a une expertise reconnue, par l’Internet des objets, où nous brillons par notre innovation tous les ans, par l’e-Santé, qui révolutionne notre système de santé. Il passera aussi par une réglementation stable et pérenne, qui donnera la priorité à l’investissement pour faire de nos territoires le nouveau lieu de la révolution numérique.

Nous avons pour cela deux atouts majeurs. Le premier est notre capacité de formation : nos ingénieurs rayonnent et nous pouvons prendre une avance décisive en formant nos élèves aux bases de l’informatique, nos étudiants aux métiers de demain, nos chômeurs et nos décrocheurs à ceux d’aujourd’hui. Les structures éducatives sont là, le rapport Jules Ferry 3.0 l’a bien démontré et il nous appartient de les aider à intégrer nos codes dans le leur.

Notre second atout, c’est l’Europe. Nous vivons dans un territoire riche qui doit devenir le plus grand marché commercial du monde. Cela commence par un marché unique du numérique, langage naturellement transfrontalier et plus universel que l’esperanto. Il encouragera l’investissement et créera une concurrence profitable à tous.

Syntec Numérique s’est pleinement engagé pour le développement de ces atouts, qui pourraient, dès aujourd’hui, faire de la France un pays de croissance et d’emploi, grâce à nos industries.

Guy Mamou-Mani
Président, Syntec Numérique