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Trois Français sur quatre se disent prêts aux services d’e-santé
La médecine numérique, communément appelée « e-santé », relève-t-elle de la science-fiction ou de la réalité ? La nouvelle édition du baromètre BVA – Syntec Numérique, apporte une première réponse : les Français semblent prêts. Tandis qu’une très grande majorité d’entre eux serait disposée à prendre contact avec les praticiens par voie numérique, ils plébiscitent également le dossier électronique, qu’ils pourraient alimenter sans restriction.
Face aux différentes évolutions que peut offrir le numérique en matière de santé, les personnes interrogées sont majoritairement favorables. Plus des trois quarts des Français aimeraient en effet échanger régulièrement par e-mail ou SMS avec leur médecin traitant à propos de leurs problèmes de santé bénins, ne nécessitant pas de consultation. Dans le cas de problèmes médicaux plus importants, le résultat est également probant : pouvoir contacter par ce biais l’équipe soignante chargée du suivi d’une maladie chronique est une attente pour 83 % des Français ; et pour 82 % d’entre eux lorsqu’il s’agit d’un suivi post-opératoire.
« La pénétration des usages numériques dans notre quotidien est telle, que nous sommes prêts à les appliquer à tous les volets de nos vies, y compris les plus intimes. La e-santé est le parfait exemple d’une application intelligente du numérique à une réforme de notre modèle administratif français, encore bien trop traditionnel », commente Bruno Vanryb, Président du Collège Editeurs de Syntec Numérique.
Cet accueil favorable à la médecine numérique se confirme également avec le Dossier Médical Personnel (DMP). En effet, 85% des Français déclarent être favorable au DMP, un chiffre en hausse de 11 points depuis trois ans.1
Au-delà de cette adhésion, 92% des Français se déclarent également prêts à alimenter leur dossier médical électronique. Plus de six Français sur dix (62%) seraient même favorables à y ajouter l’ensemble des examens et consultations qui les concerneraient. Une personne sur quatre (23%) se restreindrait toutefois à y faire figurer ses données médicales les moins sensibles, comme par exemple les antécédents médicaux.
« Nous l’avions déjà observé lors d’une précédente vague de notre baromètre : les Français sont conscients de la faible protection de leurs données personnelles sur Internet, mais apprécient le confort qu’apporte le partage d’informations clés« dans le nuage ». Dans le cas de la e-santé, c’est un plébiscite. Si nos gouvernements en doutaient, les résultats de ce baromètre leur montrent qu’ils peuvent avancer rapidement sur le sujet. C’est d’abord un bénéfice pour le patient, car son accès aux professionnels se trouve facilité par l’immédiateté des outils numériques. Pour le personnel médical, il y a également un gain de temps dans la prise en charge d’un patient : grâce au DMP, ils peuvent avoir une vision complète de la situation du malade. Enfin, pour l’Etat, c’est une source d’économie dans la mesure où le parcours de soin est plus efficace » conclut Bruno Vanryb.
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