14ème édition du Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français

top 250

Depuis 14 ans, Numeum et EY dévoilent les résultats du Top 250 des éditeurs de logiciels français, le panorama incontournable du secteur. Pour cette édition, 265 entreprises ont participé à l'enquête, partageant leurs perspectives économiques et leurs ambitions. En 2023, les éditeurs de logiciels français continuent d’afficher une solide dynamique, marquée par une croissance de 7,6 %, légèrement en retrait par rapport à l’année précédente. Cette progression est largement soutenue par l'innovation, en particulier grâce à l'intégration massive des IA génératives dans leurs offres.

Notre secteur du logiciel et des plateformes résiste à la crise.

L’activité logicielle des éditeurs français approche désormais les 22 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en croissance de 7,6 % – dont 61 % réalisés en SaaS (Software as a Service). Une activité stable et récurrente que 86 % des éditeurs souhaitent consolider en favorisant l’abonnement lors de prochaines commercialisations. Une activité rentable, aussi : 82 % de ces entreprises ont réalisé un bénéfice d’exploitation en 2023.

Et la relève est là ! Si la croissance des éditeurs français de logiciels a ralenti en 2023 – + 7,6 %, contre 10,6 % en 2022 –, elle masque le dynamisme de PME et ETI au taux de croissance à deux chiffres. Ainsi, 85 % du panel d’entreprises présente une croissance supérieure à celle de 2022.

Pour accélérer leur croissance, les éditeurs français actionnent plusieurs leviers. À commencer par l’innovation et le développement de nouvelles solutions, dont les dépenses représentent 22 % de leur chiffre d’affaires. Ainsi, 34 % de leurs effectifs sont dédiés à la R&D, dont deux tiers implantés en France. 67 % des éditeurs français ont ainsi eu recours au crédit d’impôt recherche (CIR), 59 % au crédit d’impôt innovation (CII) et 27 % à l’IP Box. C’est pourquoi, à l’occasion du projet de loi de finances 2025, Numeum et vingt organisations nationales et territoriales ont rappelé l’importance de préserver les dispositifs de soutien à l’innovation. Des piliers de la création d’emplois et du développement de la propriété intellectuelle en France.