Numeum à la Ref pour porter haut et fort la voix des entreprises du numérique !
Dans un climat politique sous tension, Numeum monte au front lors des rencontres des entrepreneurs de France 2025 (Ref), organisées par le Mouvement des Entreprises de France (Medef) : le numérique n’est pas un secteur parmi d’autres. C’est l’infrastructure vitale de l’économie européenne. Croissance, emploi, autonomie stratégique : tout passe par lui. Et malgré le ralentissement économique, il continue d’afficher une dynamique solide, tirée par la création d’emplois et par son rôle de catalyseur d’innovation.
IA, quantique, cybersécurité : l’Europe joue sa survie
Révolution de l’intelligence artificielle, percée du quantique, tensions géopolitiques : l’équation est claire, l’Europe doit investir massivement dans les technologies de demain. À défaut, elle court au décrochage. Pour Numeum, compétitivité et résilience vont de pair : cybersécurité et réduction des dépendances technologiques sont désormais des conditions de survie.
« 2025 est notre balle de match »
Véronique Torner, présidente de Numeum, le rappelle : « Nous sommes à un tournant de la transformation numérique. C’est aujourd’hui qu’il faut massifier l’investissement. À défaut, nous accentuerons notre retard technologique. 2025 est notre balle de match.«
Fiscalité : ne pas saborder l’innovation
Deux outils cristallisent l’attention : le Crédit d’impôt recherche (CIR) et le statut de Jeune entreprise innovante (JEI). Véritables piliers de la R&D privée, ils permettent aux startups et scale-ups françaises de rester dans la course mondiale. Mais au-delà, c’est la stabilité fiscale qui est réclamée. L’innovation, rappellent les entrepreneurs, s’inscrit dans le temps long. Pas dans l’improvisation budgétaire.
Le numérique, sport collectif
Numeum en est convaincu : se disperser, c’est s’affaiblir. L’heure est au jeu collectif. Mutualiser les moyens, passer à l’échelle, créer des ponts entre filières. Du Tour de France de l’IA au plan « Osez l’IA », l’objectif est clair : croiser les mondes pour accélérer l’adoption et peser davantage.
En juin 2025, l’organisation a franchi une étape avec la création de l’Équipe de France du Numérique : une bannière commune pour fédérer un écosystème riche, mais parfois trop fragmenté.
La France en éclaireur européen
Si l’Hexagone veut jouer un rôle moteur en Europe, il doit investir sans trembler dans les technologies de rupture. Mais l’argent ne suffira pas : il faut aussi simplifier les normes, utiliser la commande publique comme levier pour soutenir les solutions européennes, et sécuriser des chaînes d’approvisionnement aussi stratégiques que celles des semi-conducteurs.
Saisir la balle au bond
À la REF, une évidence s’impose : le numérique est en première ligne des transitions, mais il avance encore avec des freins– adoption insuffisante, pénurie de talents.
Le rapport Draghi plaide pour des investissements massifs. Reste à transformer les intentions en décisions. Les opportunités existent, mais elles ne se présenteront pas deux fois. Comme le rappelle Véronique Torner : « 2025 est une balle de match. À nous de ne pas la laisser filer. »
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