Low code – no code : le guide pour livrer 2 à 3 fois plus vite, réduire les coûts et ouvrir de nouvelles offres

À l’issue de la 3ᵉ édition du NoCode Summit organisé à Station F, Numeum et le Syndicat Français des Professionnels du NoCode publient un guide très opérationnel pour les dirigeant·e·s, DSI et prestataires du numérique (ESN, éditeurs, intégrateurs).
À quoi sert le low code – no code, concrètement ?
Créer une application sans écrire (ou très peu) de code, en assemblant des briques prêtes à l’emploi et en les reliant aux données de l’entreprise. Résultat : des outils utiles mis en service plus vite, avec un budget réduit et un niveau de maîtrise élevé pour la DSI. Le guide explique ces principes, leurs usages et leurs limites.
Le bénéfice business (mesurable) pour les acteurs du numérique
- Des délais et budgets divisés par 3. Les projets menés en low/no code passent de l’idée à l’usage en quelques semaines au lieu de plusieurs mois, avec un coût global réduit d’un facteur proche de trois.
- Plus de capacité de production. En outillant des “créateurs métiers” encadrés par la DSI et des spécialistes low/no code (concepteurs-produit), on livre davantage de demandes sans dégrader la qualité.
- Un marché en forte croissance. D’après le graphique p. 16, le marché mondial passerait d’environ 10,45 Md $ (2024) à 82 Md $ (2034), soit +22,9 %/an en moyenne.
- Une réponse à la pénurie de compétences. Seule 0,3 % de la population mondiale sait programmer ; les profils low/no code progressent fortement (+17,4 % entre 2024 et 2028, estimation IDC citée dans le guide).
Exemples concrets et résultats
- System-U (distribution) : outil de gestion de projets livré en trois “mois-personne”, coût initial ÷4 par rapport à une solution du marché, 100 % des besoins couverts.
- Europ Assistance : refonte d’une application cœur de métier en interne grâce à une combinaison d’outils low/no code, avec de fortes contraintes de temps et de budget.
- APM (PME industrielle) : ERP sur mesure livré en 21 jours pour un peu plus de 20 k€, centralisant des données auparavant dispersées.
- La Poste : 4 000 créateurs métiers ; une application conçue sur le terrain est devenue indispensable à la tournée des facteurs.
- Netflix : gestion des lancements de séries via une base collaborative (jusqu’à 500 000 enregistrements par base ; plus de 500 000 organisations utilisatrices).
L’IA générative : utile mais à activer avec discernement
Les plateformes ajoutent des assistants pour guider la configuration, générer des tests et accélérer la conception. L’intérêt est immédiat : automatiser les tâches répétitives et recentrer les équipes sur l’essentiel. Points de vigilance : les coûts variables liés au volume de texte traité et l’empreinte carbone supérieure à celle d’un usage numérique classique ; le guide recommande d’activer l’IA lorsque le gain est établi.
Autonomie stratégique, sécurité, conformité : des critères qui font la différence en vente
- Hébergement et données. Selon la sensibilité, privilégier l’hébergement en Europe, sur site ou en cloud privé ; certaines plateformes proposent désormais des options de stockage européen.
- Sécurité. Les plateformes majeures passent les audits (ex. ISO 27001, SOC 2/3) et s’intègrent dans une démarche de « sécurité dès la conception ».
- Référentiel Afnor. La Spec 2312 “Low code – No code” pose définitions et bonnes pratiques : un appui solide pour les réponses à appel d’offres et la gouvernance interne.
Comment démarrer (plan d’attaque en 30 jours)
1) Cibler 2–3 cas d’usage à fort impact : automatiser un processus, remplacer un fichier critique, moderniser un outil interne.
2) Choisir 1–2 plateformes selon vos contraintes (personnalisation, intégration au SI, hébergement, réversibilité) et documenter l’architecture dès le départ.
3) Produire un prototype en 1–2 semaines, le tester avec les utilisatrices et utilisateurs, puis étendre.
4) Former un noyau de spécialistes (concepteurs-produit) et outiller des créateurs métiers pour les besoins simples, sous contrôle de la DSI. Des parcours reconnus par France Compétences existent.
5) Mesurer systématiquement délais, coûts, adoption, et ajuster vos offres (modernisation rapide, automatisation, « du tableur à l’appli »).
Ce que contient le guide Numeum x SFPN
- Des repères clairs : quand le low/no code est pertinent… et quand il ne l’est pas.
- Des exemples chiffrés dans l’assurance, la distribution, l’industrie, le service public, les associations.
- Des panorama d’outils et critères de choix (dont options d’hébergement en Europe). Voir le graphique p. 16 sur la dynamique marché.
- Des méthodes de mise en œuvre : formation, tests, organisation des créateurs métiers, sécurité, conformité (dont Spec Afnor 2312).
Télécharger le guide
« Low code – no code, levier de la transformation numérique », rapport officiel du NoCode Summit 2024, co-publié par Numeum et le SFPN : un mode d’emploi pour livrer plus vite, moins cher, et mieux, avec retours d’expérience à l’appui.